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Qu'est-ce qu'un jeu de société ?

Qu'est-ce qu'un jeu de société ?

Avant même de parler d’un jeu de société, j'aimerais vous poser la question suivante :

Qu’est-ce qu’un jeu ?

J'écris un livre en ce moment sur le Game Design et je vous livre ici une partie du début de son introduction. La question ci-avant est excellente, parfaitement non triviale et place cette entame d’ouvrage sous le signe de l’enquête. Cela tombe bien puisqu’il s’agit d’une activité très ludique. Que recherche-t-on exactement ? Quelle est l’arme du crime, qui est la victime et qui est le principal suspect ? Nous sautons les deux pieds en avant sur la surface de ce plateau de Cluedo et nous allons voir où cette interrogation nous mène.

 

Rendons-nous immédiatement sur Wikipedia...

...pour voir quels sont les premiers indices que l’on pourrait nous donner pour nous aider. Quel meilleur endroit pour investiguer sérieusement ? Un jeu y est défini comme « une activité d’ordre psychique, ou bien physique, pensée pour divertir et improductive à court-terme. Le jeu entraîne des dépenses d’énergie et de moyens matériels, sans créer aucune richesse nouvelle ». Waouh ! Cela démarre fort ! La teneur des propos est sacrément surprenante car l’ensemble des tournures de phrases semble particulièrement négatif. Vous avez noté à quel point ce type de définition sombre immédiatement dans le jugement à la limite du dénigrement ? Honnêtement, il y a beaucoup de gens sur notre chère planète sphérique bleue qui n’aiment pas jouer. Et ils le font vite sentir. Je n’ai rien contre ce genre d’encyclopédie en ligne mais personnellement j’ai du mal à y retrouver ma passion. Par conséquent, j’aimerais démarrer par ce point très précis...

 

...un jeu est avant tout la traduction d’une flamme intérieure qui virevolte si intensément que l’on a envie de s’y brûler joyeusement

Un jeu est un moment d’attraction. Subtilement, sans savoir le pourquoi du comment, une force mystérieuse et invisible nous attire et nous attrape. Cela ne vous est-il jamais arrivé de commencer à jouer à vous attraper les pouces avec vos enfants ou votre conjoint ? Vous connaissez cette fameuse occupation absolument addictive qui est un peu l’équivalent du « bras de fer » pour les nuls. On s’agrippe mutuellement les bouts de doigts potelés et on essaie d’immobiliser le pouce adverse. Qu’est-ce que ce type de combat est impitoyable ! Rapide voire éphémère, violent, frustrant mais jubilatoire à souhait. Comment voulez-vous le caractériser autrement ? Et que dire de la manière dont il est mis en place. Aucun matériel n’est nécessaire. Il n’y a rien à expliquer car tout est intuitif. On a envie de prendre sa revanche immédiatement, question d’honneur ! C’est une rejouabilité absolument parfaite. Est-ce un jeu à proprement parler ? Que cela en soit un ou non, est-ce quelque chose d’improductif ? Faut-il s’abandonner à reconnaître que cela ne crée également aucune richesse nouvelle ? Que c’est désolant de voir le monde ainsi ! On devrait tous collectivement jouer les uns avec les autres beaucoup plus. Cela apprendrait à des générations entières d’adultes totalement rigides à mieux accepter la défaite par exemple. C’est absurde de juger une activité aussi plaisante et épanouissante que le jeu en la plaçant sous le feu des projecteurs de l’analyse industrielle. Qu’est-ce qu’on peut bien s’en foutre qu’un jeu n’ait aucun sens pour notre économie de l’hyper optimisation et des désastres écologiques et humains telle qu’on la connaît aujourd’hui et où tout vient de Chine !

 

Poursuivons notre lecture de Wikipédia...

...et n’en restons pas qu’à quelques mots sortis de leur contexte. Nous ne savons toujours pas ce qui caractérise véritablement un jeu. Le reste de la définition nous apprend que ce mot vient du latin « jocus », signifiant « plaisanterie ». Ce même mot a très visiblement donné naissance en français à « jouet ». Je m’arrête ici et cela m’interpelle follement. Vient-on confondre si rapidement deux choses si opposées ? Je suis désolé mais pour moi un jouet et un jeu ne sont pas du tout la même chose. Je m’explique. Une poupée en plastique dont on brosse les cheveux est un jouet. Une armada de figurines de militaires avec des petites mitraillettes également. Mais ce ne sont pas des jeux ! Qu’est-ce qui construit cette tranchée si profonde entre les deux univers ? La question de l’objet physique ? La question des règles animant la séance de distraction ? Le but inventé par son principal protagoniste hédoniste ? Une boîte de Lego, à mes yeux, c’est un jouet et non un jeu, même si certains optent pour une désignation ambigüe de type « jeu de construction ». Vous voyez le débat philosophique puissant qu’il est possible de mener sur la question ? Cela part vite très loin. De très vives oppositions peuvent assez logiquement émerger là maintenant, à la simple lecture de ces « punchlines », mais il ne faut pas s’arrêter un premier soulèvement de sourcil. Il est important d’aller au bout de ses propres démonstrations.

 

Par conséquent, un jeu de construction est-il un vrai jeu ? Et qu’est-ce qui définit exactement un jeu ?

N'y allons pas par quatre chemins et évitons-nous ce genre d’ouvrages qui mettent des plombes à trancher car la réponse est tout simple et il faut être chauvin un maximum : le summum des jeux ce sont les jeux de société. Point. N’allez pas chercher à vingt mille lieues sous les mers quelles sont les principales caractéristiques qui doivent composer une activité pour qu’elle soit définie comme un véritable jeu. Dans la vie, il faut savoir appeler un chat, un chat et un chien, un chien. Les jeux de construction sont des activités d’adresse manipulatoire. C’est tout. Pour ce qui est des jeux vidéo, pour moi, ils ne devraient même pas s’appeler « jeux ». Je suis encore plus jusqu’au-boutiste qu’annoncé, vous voyez ! Pourquoi est-ce que je décide d’exclure les jeux vidéo sans autre forme de discussion ? Par ce qu’ils sont abrutissants pour l’immense majorité d’entre eux ! A part créer des hordes de zombies guerroyant seuls devant leurs écrans, ces objets de l’économie de l’attention n’ont aucune autre vertu que celle de vous faire dépenser votre fric odieusement en « skins » désuètes au bout de deux semaines et autres inutilités pécuniaires au sein même du jeu où on vous demande d’acquérir des « crédits » avec votre carte bleue. La dérive est telle que désormais cette partie du business d’« animation », et je ne peux me résoudre à l’appeler autrement, a décidé de se renommer « e-sport » pour faire plus « professionnel » et parfaire l’arnaque. Tout cela pourquoi ? Tout simplement pour enclencher encore plus de dérives financières, avec de doux rêves totalement trompeurs de professionnalisation du secteur. Berne-t-on encore longtemps notre jeunesse avec cette imagerie empruntée notamment au football ? Je n’inclus absolument pas le sport, et encore moins le e-sport, dans la catégorie des jeux. Faire une bonne partie de tennis n’a rien d’un jeu et pourtant je suis le premier à être un passionné de balles jaunes. Il s’agit de compétition, d’accomplissement purement physique. J’exclus par conséquent pas mal de choses de l’univers ludique. Les contours doivent être bornés encore plus fermement. Pour moi, un jeu est : une activité entre humains, dans une sphère présentielle qui puisse permettre l’interaction émotionnelle. La définition est posée. Tout ce qui sort de cela n’est pas un jeu. Un jeu vidéo n’a rien de présentiel. C’est du distanciel à 100% et la seule et très maigre manière de me réconcilier avec eux ce serait de faire une partie multijoueurs dans le même salon, avec une typologie de jeux totalement apparentée à ce que l’on peut connaître en jeux de plateau. Je vous avais promis un ouvrage qui tape là où cela fait mal et je tiens mes promesses. Dorénavant je n’utiliserai pas d’autres expressions pour dénommer le e-sport vidéo que celle-ci très précisément. Rien que le terme « vidéo » ne peut pas rentrer dans la catégorie des jeux. C’est un art à part entière, autre chose qui peut être tout à fait noble dans certaines conditions, et puis voilà. Le seul représentant ludique digne de pouvoir incarner la notion de « jeu » est le jeu de société. Chacun pense ce qu’il veut et j’ai même envie de dire que « jouer aux billes » ne devrait pas forcément se placer sous cette appellation. On ne joue pas vraiment quand on balance ses billes, si ? La série culte Squid Game a finalement révélé merveilleusement la véritable nature de tous ces jeux de cour de récréation où en fin de compte certains enfants finissent par croire qu’ils jouent leurs vies en mettant en « jeu » leur très maigre butin. Idem pour les cartes à collectionner, qui ne sont pas à proprement un « jeu » et dont les fabricants ont besoin, pour soutenir les ventes, de qualifier de « collector » (ou à collectionner en français plus sommaire et moins clinquant) afin de faire ressentir une fausse notion de rareté. On « jouerait » de manière plus intense en réalisant que ce que l’on a en main est quasiment unique. Penser comme ceci, c’est se tromper de cible. Le jeu c’est définitivement autre chose. Même le poker n’est pas un jeu. Et pourtant il se pratique avec des cartes et sur une bonne vieille table, en présentiel. La nature même de cette activité de paris statistiques, c’est d’encourager à la monopolisation des ressources. Un jeu ne peut être apparenté au pillage des piécettes du voisin. Les bandes organisées savent très bien qu’elles ne viennent pas « jouer » lorsqu’elles se présentent aux portes d’un tripot pour venir rincer toutes les proies qu’elles peuvent y trouver. Le débat est ainsi tranché. Ne retenons que les jeux de société comme fiers emblèmes de ce qu’est un véritable jeu. Quel uppercut d’entrée ! Cela fera grincer des dents nombre de détracteurs et cela fera peut-être sourire quelques-uns d’entre vous. Si c’est le cas, le but est atteint et nous pouvons poursuivre ensemble le long chemin qui nous sépare encore de l’édition d’une pépite ludique. Il n’y a pas de mal à « jouer » avec les nerfs de certains barbus qui se prennent pour les maîtres du donjon. Pour les quelques récalcitrants qui n’en auraient pas encore pour leur argent avec cette entrée en matière, voici peut-être quelques éléments additionnels pour tenter de clore cette question concernant la définition d’un jeu. Tout d’abord, il me semble personnellement important qu’un jeu ait une équité certaine entre les joueurs. Je vous donne un exemple d’activité que je ne considère absolument comme un jeu pour cette raison très précise. Je vous parlais du poker et vous disait qu’il s’assimilait certainement plus à une activité professionnelle purement financière plutôt qu’un jeu. La simple évocation du format « cash game » est pour moi l’archétype du schéma non ludique. Celui qui rentre sur la table dispose dans l’immense majorité des cas de moins de jetons que ceux qui sont déjà assis et qui jouent déjà depuis des années. Il n’y a aucune équité. Le poker reposant sur des ressources et fonctionnant par élimination suite à une pénurie soudaine, celui qui rentre tardivement sur la table n’a quasiment aucune chance de s’en sortir. Ce n’est par conséquent pas un jeu. Vous pouvez refaire les mathématiques comme vous l’entendez, à partir du moment où un ou plusieurs joueurs disposent d’un avantage compétitif symbolisé par des piles de jetons très nettement plus hautes que celles de leurs petits voisins, la partie est pliée. Un coup de génie viendra peut-être retarder l’échéance, mais c’est tout. Un autre élément que j’aimerais mettre en avant pour définir un jeu, c’est sa notion de temps limité et de fin. Prenez une activité qui n’aurait jamais de fin, comme peuvent l’être les marchés financiers. Etant ouverts quasiment tous les jours de l’année (oui, les cryptomonnaies offrent la possibilité de faire des transaction 24/7), il n’y a jamais un point final indiquant qui aurait définitivement gagné. C’est aux traders de définir leurs plages d’intervention et d’inventer leurs règles d’engagement. Evidemment plus de 9 traders particuliers sur 10 finissent ainsi ruinés. Ce sont des statistiques officielles de plateformes de courtage en ligne. Cela fait peur. On ne joue clairement pas lorsqu’on met en danger sa famille et son épargne. Ayant été trader professionnel pendant des années en banque d’affaires, je ne sais que trop bien le drame que cela représente pour nombre de petits épargnants qui s’imaginent plus forts que les autres et qui finissent sur la paille. Au-delà de la question de la banqueroute, la question du vainqueur est un point essentiel pour un jeu. S’il n’y a pas de fin et s’il n’y a pas de manière de savoir qui a remporté une partie, il n’y a pas de but. C’est l’essence même du jeu. Et ce but doit être commun et visé par tous, à mon sens. Une activité où tout le monde ressortirait vainqueur du simple qu’il y ait une profusion de conditions de victoire et une multitude de buts, cela n’aurait aucune saveur d’un point de vue « gamification ». Les participants se moqueraient de vous et de vos règles. Ils veulent et exigent naturellement de pouvoir se départager. Cela soutient leur excitation durant la partie. Une activité sans saveur ne peut être qualifiée de jeu. Demandez à une classe d’élèves de dessiner de jolis bonhommes et dites-leur qu’à la fin que tout le monde a gagné et que c’était un jeu très amusant à vos yeux. Très honnêtement, vous aurez 25 paires globuleuses éberluées fixées sur vous se demandant si vous avez pris des substances illicites. Au mieux, on vous dira poliment que votre jeu était totalement nul. Au pire, on vous dira que vous n’avez aucun sens de la créativité et du « game design ». Il ne faut pas prendre son public pour des truffes.

 

Un jeu nécessite de suivre un certain nombre de prérequis pour être qualifié de tel.

Même un jeu « solo » exige une condition de victoire claire et de nombreuses manières de perdre. Une sorte d’amusement où chaque tentative, de la toute première à l’extrême dernière, aboutirait à une issue connue d’avance et sans enjeu n’a aucune chance d’attirer des joueurs. C’est bien simple, j’ai envie de dire que n’importe quel bon jeu doit pouvoir sortir de l’ennui n’importe quelle personne absolument déprimée, passive et réticente. Si vous inventez une série de règles qui viennent secouer votre public cible et même les plus récalcitrants, alors vous êtes un grand « Game Designer ». Je me suis rendu sur un site canadien traitant de sujets de famille très sérieux et j’ai découvert leur définition de la notion de « jeu ». La voici : « Le jeu constitue une activité physique, mentale ou sociale, mise en place par l’enfant, basée sur un plaisir toujours renouvelé, qui lui permet de découvrir ses propres capacités et limites d’une manière gratuite, volontaire, spontanée et libre. Le jeu est donc libre de règles imposée et se caractérise par l’engagement actif des joueurs ». Je suis assez d’accord avec un ou deux points de cette définition et comme toujours, je trouve qu’il y a une dérive sur le reste de la définition. Par exemple, je suis pour ma part fermement opposé à la notion « libre de règles ». A mes yeux, une activité qui n’a pas de règles du jeu n’est pas un jeu. C’est une occupation avec une série de jouets. Point. Lorsque l’on se raconte des histoires avec des personnages Playmobil, c’est chouette mais je ne pense pas que cela soit un véritable jeu. C’est un passe-temps créatif permettant de travailler son imagination, mais ce n’est pas un jeu. En revanche, je trouve la notion « d’engagement volontaire » très éclairée ! Etre actif, avoir décidé de rentrer dans l’expérience, c’est primordial. Personne ne joue lorsqu’on lui « joue un mauvais tour », contre son gré. L’une des parties à l’impression qu’il s’agit d’un jeu, mais de l’autre côté il y a un ressenti qui peut vite sombrer dans la persécution. Regardez comme certaines situations de harcèlement dérapent entre jeunes de cette simple confusion : « on jouait ». Non, vous ne jouiez pas ! Un jeu ce n’est pas unilatéral et il faut le consentement de toutes les parties prenantes. La plupart des délinquants reviennent souvent se réfugier sous cette ombrelle du jeu. « Non, mais Monsieur le Juge, je ne faisais que jouer évidemment avec ce faux pistoler en plastique ». Arrêtons le délire. Ai-je fait le tour de la définition du mot « jeu » en ayant abordé ces premiers points ? Je ne le pense pas car j’aimerais dire qu’un jeu c’est avant tout une vie parallèle.

 

Il y a une notion de projection, d’immersion ludique, un langage particulier.

Chaque action est une sorte de code qui décrit une série d’interactions. Sans êtres humains, il n’y a pas de jeu. Les machines ne jouent clairement pas. On ne voit pas d’animaux élaborer de véritables jeux non plus. Oui, on les voit jouer à cache-cache, notamment les jeunes chimpanzés et autres singes craquants. Mais c’est bien là où je mets un point d’alerte clair et que je dissocie ces activités de « récréation » des véritables jeux. Seuls l’Homme joue à des jeux de société. Non, je ne considère pas le cache-cache comme un véritable jeu. Pourquoi ? On entend pourtant régulièrement ce type de phrase et proposition ludique : « On joue à cache-cache ? ». Suis-je dans l’erreur la plus complète ? Je veux mettre des barrières. Jouer à « Chat perché », compter jusqu’à 50 et aller chercher ses copains, je trouve cela amusant. Je n’ai rien contre ces moments de fun, surtout pour les enfants. Mais ce sont des passe-temps purement physiques. Je les limite à cela. Ils ne servent qu’à se défouler et ne sont qu’un prétexte purement fictionnel pour courir à droite et à gauche et se dépenser. Oui, il y a une mini dose de gamification. On y retrouve un but, des rôles, des retournements de situation surprenants. Tout cela correspond à des codes que l’on peut clairement apparenter à un cahier des charges de « jeu ». Mais tout ceci n’est pas très élaboré et surtout on n’apprend rien. J’ai comme dans l’idée qu’un jeu est un contexte où l’on est censé découvrir de nouvelles choses, progresser jusqu’au seuil de l’ennui parce que l’on maitrise tout de bout en bout. C’est un vrai débat philosophique que celui de savoir où démarre la notion de jeu et où elle s’arrête. Une expérience peut s’enclencher et sembler parfaitement ludique, puis sombrer dramatiquement. L’inverse est possible également. Un véritable jeu offre une expérience qui est « calibrée ». Elle est réfléchie pour offrir un résultat qui correspond à ce que son auteur en attendait. Tout comme un film suit une série de prérequis techniques et scénaristiques pour offrir le meilleur cadre à son public, un jeu doit plonger son cercle d’initiés dans un décor riche en stimuli et user de joyeuses vibrations pour animer nos différents cerveaux. C’est de cette manière que l’on crée l’envie, le désir, le plaisir d’affronter d’autres congénères.

 

Les jeux de société sont clairement le meilleur représentant de cette notion de « jeu » !

Il n’y a rien à y faire. C’est ainsi et je n’en démordrai malheureusement pas. Si vous n’êtes pas d’accord avec ceci, refermez ce bouquin immédiatement et faites votre choix en votre âme et conscience. Ici, ne restent que les véritables passionnés de la chose sur plateau ou avec des cartes à jouer ! Dans cet ouvrage, nous brosserons de nombreux sujets et reviendrons sur la nécessité de bien travailler tous les piliers nécessaires à la constitution d’un bon jeu. Nous verrons par exemple comment calibrer une durée optimale pour une expérience ludique réussie. Nous étudierons quelles sont les astuces pour qu’un jeu soit véritablement rejouable un plus grand nombre de fois avec telle série de règles plutôt qu’une autre. Nous nous apercevrons aussi que le nombre de joueurs a un impact énorme sur le plaisir pris autour de la table. Certaines expériences ludiques nécessitent d’immenses tablées et d’autres sont bien plus percutantes à deux seulement.

 

Vous allez apprendre plein de choses en poursuivant votre lecture de mon futur livre et ce premier extrait n’était qu’une mise en bouche croustillante et légère pour lancer le débat.

 

Nous aurons de nombreux points à soulever dans cet ouvrage alors ne nous arrêtons pas là et ne restons pas figés sur cette première question et ce dilemme philosophique qui voudrait offrir au monde une solution unique pour cartographier l’activité ludique. Ce livre ne concerne de toutes les manières que les jeux de société. Par conséquent, il est tout à fait normal d’écarter tout le reste. Voilà une belle manière d’offrir un tremplin vers la question suivante.

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