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Découvrez tous les secrets de l'industrie des jeux de société en lisant ce livre !

Interview du fondateur de Vassal Factory, Grégory !

vassalfactory.png1- Vous êtes le fondateur de Vassal Factory. Pourriez-vous nous expliquer en quelques mots quel est le concept de ce site ?

 

Grégory : Le concept est d'aider les jeunes créateurs et les jeunes éditeurs de jeux de société à promouvoir leurs créations ludiques par le biais de la table virtuelle Vassal. En effet, Vassal permet de proposer une boite de jeu en ligne des éléments d'un jeu (pions, cartes, dés ...) , afin de pouvoir les manipuler virtuellement. De plus, l'aspect recherche de jeux et d'auteurs qui méritent d'être soutenus ou d'avoir un focus, réprésente une grande partie de notre activité. Au final, nous nous impliquons totalement sur nos projets Vassal, car nous considérons aussi l'acte Vassal comme un acte de création en soi.

 

2- Pourriez-vous nous expliquer votre parcours personnel ? Comment en êtes-vous arriver à piloter un projet open source aussi innovant ?

 

Grégory : J'ai un parcours classique de rôliste et de joueur des années 80 (Zargos,Junta, Fief,Rencontre Cosmique)... qui après ses études, son exil sur Paris (je suis sudiste) et suite à une vie professionnelle et familliale prenante, a repris une vie ludique en 2002. Plus connu sous le pseudo "Soft-bug", j'ai organisé des tournois du jeu de figurines à collectionner du Seigneurs de anneaux dans la "vrai vie". C'est à cause de ce jeu de Sabertooth qui je suis tombé sur Vassal, afin de continuer à jouer lors de son déclin. J'étais en train de finaliser Warrior Knights sur Vassal, lorsque j'ai rejoint Vassal France, une communauté française qui venait de se créer. Puis à l'époque, en temps de co-fondanteur de Vassal Forge, j'ai commis à titre personnel les réalisations Vassal : Huuue, De Cape et d'Epée et Race for the Galaxy. J'ai fondé Vassal Factory, il y a juste un an et désormais nous proposons actuellement 40 créations (1/3 de jeux édités et 2/3 de jeux qui recherchent des éditeurs). J'interviens aussi depuis 5 ans auprès de l'équipe Vassal Engine pour la traduction française de Vassal et je teste aussi certaines évolutions de ce programme open source. Bref, je consacre aujourd'hui la totalité de mon temps libre à cette passion chronophage par simple plaisir.


3- Serait-il possible d'envisager la création d'une maison d'édition en ligne dédiée aux créations publiées sur Vassal Factory...grosso modo devenir le mymajorcompany du jeu de société avec des internautes qui viendraient financer l'édition des projets qu'ils aiment bien ?

 

Grégory : C'est déjà le cas en France ... avec le concept de la Fabrik de Pygmoo Games : Vous "votez" (promesse d'achat) pour les jeux que vous voulez voir édités. Dans ce cadre, Vassal est un des moyens de promouvoir la création pour vous permettre de voir et choisir votre jeu à éditer ...

 

4- Quels seront les grands axes de développement de Vassal Factory pour les prochains mois ?

 

Grégory : Tout d'abord, je ferai tout pour continuer à soutenir les maisons d'éditions telles que Krok Nik Douil ou Moonster Games, car j'admire ces personnes qui font le pari de se lancer dans l'aventure risquée de la création d'entreprise. De plus, Vassal Factory va développer son partenariat avec Pygmoo Games pour être en support du concept de la Fabrik afin de soutenir la création ludique Française.

 

5- L'irruption de l'ipad dans les linéaires des grands magasins ces prochains jours aura-t-elle un impact sur des projets comme Vassal Factory en rendant de plus en plus tangible l'édition en ligne des jeux de société modernes ?

 

Grégory : Le modèle économique de l'Ipad étant fondé sur un marché fermé (un appareil dédié, assorti de son système de téléchargement), n'a rien de commun avec le modèle open source de Vassal. Vassal est un système ouvert (windows, linux, et MacOs) et gratuit, qui a le mérite de toucher potentiellement plus de personnes, mais uniquement sur le segment des tables virtuelles sans intelligence artificielle. Même si l'Ipad et Vassal Factory ne jouent pas dans la même catégorie, l'on peut simplement remarquer que les éditeurs envisagent de plus en plus des virtualisations de leurs jeux sous format électronique. J'en déduis donc que cet aspect est bénéfique pour les ventes réelles de jeux.

 

Jeuxyannick remercie Grégory pour sa participation à ce blog. N'hésitez pas à aller découvrir Vassal Factory : www.VassalFactory.org

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