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Découvrez tous les secrets de l'industrie des jeux de société en lisant ce livre !

Comment devenir auteur de jeu de société ?

Créer un jeu de société est une Aventure absolument magnifique à vivre au moins une fois dans sa vie. C'est un sentiment d'accomplissement tout à fait extraordinaire et il faut noter le challenge et la complexité que ce type de défi impose. Pour vous aider à mieux comprendre comment réaliser votre rêve, vous êtes tombé au bon endroit car ce présent blog contient des centaines d'articles détaillés sur la création de jeux de société et il a déjà convaincu avant vous plus de 1,5 millions de personnes uniques ces 12 dernières années. Ce n'est pas un hasard si Google le remonte en première page sur plein de mots clés spécialisés sur le sujet. Alors, voyons ensemble comment être un bon auteur de jeu de société et comment s'y prendre pour réussir.

 

Premier point important

Il faut savoir que pour percer dans l'univers des jeux de société, il faut avoir un esprit d'explorateur. Dans le jargon un peu technique, certains diraient qu'il faut être un hacker. Et c'est tout à fait vrai. Un hackeur éthique qui a à coeur de trouver de nouvelles manières d'interagir. Les relations humaines comptent parmi les choses les plus complexes à analyser. Tout un pan des Sciences s'adonnent à leurs études, ainsi qu'au fonctionnement du cerveau (On appelle cela les neurosciences si c'est un sujet que vous souhaitez creuser). Etre un hacker dans l'univers des jeux de société, qu'est-ce que cela veut dire ? Faut-il respecter certains codes ? Y-a-t-il un savoir-faire indispensable pour percer ? Comme toute personnalité qui aime l’ingéniosité, un créateur de jeu de société va avant tout être un bon détective. Qu'est-ce qui mis bout à bout va permettre de produire un effet saisissant ? Il faut être un chimiste, un alchimiste ! Il doit se passer des choses nouvelles autour de la table. Les joueurs viennent avant tout vivre une expérience. Celle-ci doit être la plus originale possible. Si c'est pour donner le sentiment de "déjà vu", alors impossible de conquérir les âmes joueuses. Un vrai joueur recherche de nouveaux territoires à conquérir. Il veut vibrer. C'est un aficionados. En général, les early adopters font partie des profils les plus aguerris et ils connaissent déjà toutes les mécaniques usuelles. On compte une librairie d'environ 200 mécaniques de base. Il faut évidemment toutes les connaître. Ce sont les briques de Lego absolument essentielles pour produire vos premiers jeux. Mais elles ne vont pas suffire pour aller au bout de votre projet de bestseller. Et là il va falloir vous poser une question : voulez créer un jeu de société ou voulez-vous créer un bestseller ? Car ce n'est pas le même objectif. Beaucoup d'auteurs on envie d'améliorer un jeu et d'en faire une sorte de dérivé amélioré. Ils ont aimé tel ou tel jeu de société et ont plein d'idées pour en faire des variantes ou des extensions. C'est une bonne chose pour se faire le cuir et réaliser ses premiers pas en tant qu'auteur en herbe, mais ce n'est pas suffisant pour créer un jeu absolument unique, un objet ludique non identifié qui viendrait prendre tout le secteur par surprise. Etre un hacker c'est savoir où créer l'étincelle et la réaction de fusion ludique nucléaire. Je vous rassure : pas besoin d'être né dans la marmite à Monopoly pour y arriver. En travaillant, en jouant à plein de jeux différents, on se forge vite une belle carapace. Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! Etre auteur de jeu de société ce n'est pas réaliser un sprint. Il n'y a pas de médaille de championnat du monde à la clé. Vous avez tout votre temps ! Certains chefs d'oeuvre ont nécessité des années et des années de "versioning" afin de trouver la bonne recette magique. La chose la plus importante c'est de garder sa curiosité intacte. On n'a jamais fini d'améliorer une idée de jeu ! Un jeu de société c'est une plante : elle va se développer à partir d'une graine, puis elle va pousser progressivement jusqu'à donner sa première fleur. Mais là ne s'arrête pas le process. Tel un bulbe qui survit aux saisons et refleurira à nouveau, vous devez vous attacher à faire en sorte qu'il y ait d'autres fleurs ! On parle ici d'autres versions de votre mécanique qui amèneront à des parties encore plus abouties et aux interactions encore plus belles entre joueurs. Vous êtes un botaniste, un jardin ludique. Un hacker c'est exactement cela : il ne s'arrête pas à la première faille décelée. Il poursuit son exploration pour voir toutes les ramifications possibles à sa trouvaille. En gros, il faut avoir le goût de l'effort soutenu et ne jamais faire les choses pour la lumière. Si vous êtes guidé par ce que vous dicte votre Ego, vous n'y arriverez pas. Un hacker reste dans l'ombre. Un auteur de jeu de société qui se respecte ne fait pas les choses pour passer devant les caméras ou pour obtenir des prix. D'ailleurs mieux vaut fuir certains prix totalement biaisés. C'est dévoyer ses propres valeurs que d'accepter le prix de certains jurys qui ne travaillent que pour quelques grandes maisons, qui financent tout cela. Mais revenons au sujet principal, car ceux qui pipent les dés n'ont aucun intérêt à être étudiés. C'est tout ce qu'il faut fuir ! Il y a un deuxième élément qui est important pour devenir un bon auteur de jeu de société. Je vous le livre ci-dessous si vous avez envie de le découvrir.

 

Deuxième point important

Pour créer un jeu de société qui fasse date et devenir un auteur abouti, il faut avoir la capacité de financer soi-même ses projets. Lorsque vous remettez votre bébé ludique entre les mains d'une grande maison d'édition, sachez que vous transmettez tout votre potentiel sans contrepartie suffisante. Certes, on va vous proposer un pourcentage de royalties sur vos ventes (et plus la maison d'édition est de grande taille, plus elle vous impose un % petit, en vous disant qu'elle vous fait bénéficier de tous ses effets d'échelle d'ailleurs). Mais en réalité, vous allez laisser cette grande maison faire tout le beurre sur votre dos. Oui, elle va s'enrichir grâce à la marque qu'elle va déposer et posséder en nom propre, et non vous. Elle va aussi faire en sorte d'être propriétaire des droits sur les illustrations, chose sur laquelle vous perdrez la main. En gros, le jour où cet actif est revendu sur le marché, vous n'allez retoucher qu'une très faible partie de l'ensemble de la propriété intellectuelle activée autour de votre projet. Un jeu peut se revendre plusieurs millions d'euros. Vous serez triste de constater qu'aujourd'hui il existe certes de grands millionnaires chez les éditeurs, mais que du côté des auteurs, à part avoir vu les caisses de billets passer sous le manteau des parrains, il ne leur reste en général que des bien plus maigres sommes, à peine suffisantes pour rester professionnel à temps plein. Ceci est un constat parfaitement réaliste et indépendant. Je vois bien comment l'écosystème est géré. Quelques grosses mains décident désormais du devenir d'un secteur qui a énormément grossi et qui atteindra très prochainement le niveau du premier milliard d'euros de ventes en France, avec une vélocité intrigante et passionnante. Etre à la tête de son propre projet, de sa propre maison d'édition, c'est l'Avenir. Vendre 100.000 boîtes d'un jeu de société dont le fruit revient en immense partie aux autres n'a aucun intérêt financier long-terme. Au mieux, les maisons d'édition de la place vous offrent quelques dizaines de centimes de royalties par jeu vendu. Cela ne vous rendra jamais riche. Même en claquant votre premier million de boîtes vendues, vous aurez surtout créé plusieurs millions d'euros d'actif à votre éditeur et vous ne récupérerez qu'une bien moindre sous-partie de toute cette richesse. En gros : vous payez les Porsche et les SUV de luxe à ceux qui vous ont déniché et "cornérisé" pour vous faire signer sur un bout de papier la cession de vos droits. Qui a vraiment gagné gros ses dernières années dans le secteur ? Prenez les rachats récents. Regardez qui a empoché quoi. Observez et faites vos propres conclusions. Oui, il y a eu de belles opportunités pour les maisons d'édition. Mais ce ruissellement a-t-il porté ses fruits jusqu'aux auteurs ? Menez votre enquête. J'ai pour ma part déjà la réponse. Et c'est la raison pour laquelle je vous livre ici cette réflexion : à l'heure où internet permet de faire du DtoC (Direct to Consumer) sans savoir le moindre du monde coder des lignes de Python et de C++, à l'heure où les techniques de Marketing Automation permettent de réaliser des frappes chirurgicales sur vos leads, à l'heure où tout l'enjeu est de produire en France, là où les grandes maisons d'édition continuent à privilégier es usines asiatiques et notamment chinoises, vous avez l'opportunité et la possibilité de faire différemment ! Gardez vos droits pour vous. Faites le sacrifice de prendre plus de temps pour développer le potentiel de votre projet et gardez 100% de votre actif. Là vous allez pouvoir claquer plusieurs millions d'euros sur vos créations ! Tant pis pour les réseaux de distribution. Ils prennent des marges éhontées et privilégient le sourcing en provenance de pays à fortes émissions carbone. Ils ne servent à rien. Ce sont des pions du circuit polluant du passé. Il faut réfléchir au nouveau monde, celui où grâce au web3 vous allez pouvoir toucher vos royalties sur les parties jouées et non plus uniquement sur les ventes. Vous ne comprenez pas ce que je dis ? Et bien j'essaie de vous le décortiquer dans un langage intelligible. Aujourd'hui, lorsque vous vendez une boîte, vous touchez de l'argent mais uniquement une fois : lors de la transaction. Le monde de demain sera différent. Il valorisera l'usage. Vous vendrez vos boîtes, mais grâce à la blockchain vous toucherez des revenus à chaque fois que votre jeu est utilisé ! Comment ? Le procédé est révolutionnaire et je vous donnerai de plus amples détails dans les articles à venir. Cela va disrupter totalement le secteur ! Tout comme sur Playstation 5, lorsque vous lancez votre console, l'on peut savoir si vous jouez à Fifa ou à Gran Turismo, à l'avenir il sera possible de savoir en temps réel qui joue à quel jeu de société. Et les auteurs toucheront de juste droits à la hauteur de l'usage qui est fait de leur création. Il y aura des abonnements, du matériel nouveau et adapté à ces nouvelles technologies. Les maisons d'édition actuelles passent totalement à côté de cette révolution à venir. Elles imaginent que leur pré carré est bien gardé et qu'elles peuvent profiter de leur situation de quasi monopole sans avoir à frémir. Le crowdfunding était la représentation du web2.0 avec la possibilité de s'affranchir de certains obstacles en faisant financer ses projets directement par la foule. Désormais le web3 v oeuvre pour les auteurs de jeu de société et les remettre à leur juste place dans l'échelle des rémunérations. L'âge d'or des maisons d'édition est fini. C'est la fin d'un cycle. S'ouvre une nouvelle page. Pour devenir auteur de jeu de société dans les années à venir, il faudra avoir parfaitement intégré ces enjeux de web3. Les NFT joueront leur rôle plein et entier, tout comme les figurines font les beaux jours des plus beaux projets édités via Kickstarter pour leur côté "rareté", le web3 va redonner une place de choix aux auteurs de jeux de société. Formez-vous dès à présent et intégrez ce changement profond de paradigme. Les vieux barbus, avec leurs idées préconçues et leur temps de retard, vont en perdre le peu de capilosité qu'il leur reste sur le caillou. Ils se font vieux. Ils sont dépassés. Vive le monde des auteurs de jeu de société nouvelle génération !

 

Troisième point important

Pour devenir un auteur de jeu de société, il faut être bon en maths et manier les statistiques avec aisance. C'est un point dit et redit et je rédige un énorme pavé sur le sujet en ce moment, un livre dédié au Game Design. Il sera ébouriffant et remettre certaines choses à leur place. Je ne serais pas étonné d'en vendre 10.000 dès sa sortie. En revanche, il me faut encore pas mal de temps pour le finaliser. Je veux que ce livre fasse date. C'est un gros investissement personnel pour moi. Ce livre me tient à coeur. Les maths et le jeu...est-ce incompatible ? Les jeux calculatoires peuvent s'avérer extrêmement ennuyants. C'est l'un des freins à leur adoption. Les gros jeux d'antan, pondus par de gros barbus, étaient les exemples parfaits de ce qu'il ne faut plus faire aujourd'hui. Il faut revoir la manière dont on enseigne la création des jeux de société. Se baser sur ce qui a été fait n'est pas la solution pour s'adapter au monde de demain, où clairement les technologies vont venir s'insérer dans la manière dont nous interagissons autour d'une table de salon. Cela ne se passera pas au sein d'un metavers. Ce n'est pas cela le futur de l'humanité. Meta est en train de se planter lourdement de combat et d'investir 10 milliards de dollars par an en pure frénésie alors que l'humanité réclame d'autres modèles. On voudrait nous équiper de force de quasi exosquelettes et autres devices AR/VR. Dans le monde de demain, de nouvelles possibilités vont voir le jour. Et le point le plus important à retenir c'est que si vous êtes très bon en maths, cela va vous permettre de créer des jeux de société d'une nouvelle race. Sans que l'expérience de jeu n'en soit dégradée, les futures mécaniques offriront des expériences totalement inédites. Les joueurs n'auront pas besoin de maîtriser les algorithmes, mais vous en tant qu'auteur si ! C'est là toute la différence ! Aujourd'hui, n'importe qui peut se permettre de créer des jeux de société, et c'est la raison pour laquelle il y en a autant. Mais à l'avenir, cela va évoluer. Il y aura un gap à franchir. Là où tout semble accessible aujourd'hui, demain ce ne sera plus le cas. Non, le jeu de société n'est pas comme un livre. Demain, un auteur de jeu de société devra faire face à de nouveaux défis, et ces derniers exigeront un niveau bien plus élevé de connaissances en mathématiques. Vous vous dites que ces bonnes vieilles cartes à jouer seront encore là dans 100 ans ? Et bien non ! Elles seront remplacées par tout un ensemble de nouvelles technologies à base de puces RFID notamment. L'expérience de jeu va totalement évoluer. Les jeux de société de demain ne ressembleront plus du tout à tous ceux que l'on a dans nos ludothèques actuelles.

 

Je continuerai cet article au fur et à mesure et vous pouvez conserver l'URL dans la liste de vos raccourcis si vous souhaitez y revenir. Je vous révèlerai les autres qualités indispensables que toute cette évolution va imposer. Il y a de très nombreux conseils à en retirer pour créer la différence.

 

A très vite !

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